Images de 8 cm x 5,5 cm environ en carton fin, à bords irréguliers car découpées dans une planche par le maître ou la maîtresse
série probablement incomplète

Propriété de la Société protectrice des animaux, 84 rue de Grenelle-St-Germain
P. Garcet & Nisius, Editeurs 76 r. de Rennes, Paris
Imp. Bataille, 18 rue de Chabrol, Paris

La loi Grammont du 2 juillet 1850
La loi Grammont punit d'une amende de 1 à 15 francs et d'un à cinq jours de prison ceux qui exercent publiquement et abusivement de mauvais traitements envers les animaux domestiques.

Principaux actes tombant sous l'application de la loi Grammont :
Les blessures faites volontairement. — Les coups violents. — Le travail des animaux blessés. — La surcharge. — L'entassement des animaux conduits dans des voitures de transport. — Les jeux cruels où des animaux sont employés (combats de coqs, de taureaux, tirs à l'oie, etc.). — Les modes barbares dans la mise à mort des animaux de boucherie.

(pour ceux qui ne connaîtraient pas le tir à l'oie, lire cet article sur le site La France pittoresque)



Ces bons points sont plein d'enseignements :

on y apprend comment traire une vache :
"La première condition pour bien traire une vache, c'est de l'aimer et de lui parler avec douceur"

"Le lait de chèvre convient aux personnes qui ont la poitrine délicate"
"On voit quelquefois la chèvre allaiter un enfant que sa mère est dans l'impossibilité de nourrir. Elle a autant d'affection pour ce nourrisson que pour son chevreau."


"L'empire que l'homme est amené à exercer sur les animaux doit être un empire de douceur et non de violence."


"Honte aux enfants sans cœur qui harcèlent et tourmentent les chiens !"